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Il n’y a qu’un pas ! [rime pourrie bonjour !] wink

Bon alors trève de plaisanterie, je suis ravie de vous retrouver aujourd’hui pour vous parler de mes envies ou plutôt de MON envie du moment : celle d’être une entrepreneure, une mumpreneur (ou mamanpreneur), une bossgirl, bref, vous l’aurez compris, pas la peine de vous sortir tout le lexique !

Parce que oui, on peut passer du burnout à l’entrepreneuriat et j’avais envie de vous raconter un peu tout ça !

la positive academy du burnout à l'entrepreneuriat

 

Un bref rappel des faits 

 

Pour vous qui tombez par hasard sur cet article (merci beaucoup de me rendre une petite visite d’ailleurs !)  et qui n’avez pas encore eu occasion de parcourir ce blog, j’ai donc fait un burnout il y a un an et demi

A toutes fins utiles, si vous souhaitez savoir ce qui peut se passer pendant tout ce temps là, je vous conseille d’aller faire un tour juste ici, car je vous y explique tout !

Donc voilà, comme ça arrive à des milliers de personnes tous les jours malheureusement, je me suis fait péter les genoux par un burnout. Parce que oui, un burnout ça te met à terre pendant un bon moment.

Sur le papier j’avais tout pour réussir pourtant : de brillantes études, des postes dans le domaine commercial qui m’avaient emmenés jusqu’au poste de responsable commerciale (faut quand même savoir que j’avais refusé l’intitulé de “directrice commerciale” en plus, fichu syndrome de l’imposteur tiens !).

Et puis un jour patatras ( oui, exactement comme dans le jeu que seuls les plus de 30 ans connaissent ! …psssst !!! pour les autres, juste pour que vous voyiez le concept )

Bref, on se retrouve du jour au lendemain, comme dans ce fameux jeu, sans dessus-dessous, en plein burnout et avec ce sentiment d’échec et de nullité inter-sidéral.

 

La prise de recul

 

Faire un burnout, ce n’est jamais anodin et j’ai eu beaucoup de chance d’être bien entourée et de pouvoir faire preuve de suffisamment de résilience pour ne pas y être encore à l’heure actuelle.

Mais une fois traversées toutes les étapes du burnout, il faut se reconstruire et comme le dicton “vivre d’amour et d’eau fraîche” est vrai attrape-couillon, il faut bien se relancer dans le monde professionnel.

Ce temps de coupure m’a largement permis de faire une belle introspection et de faire du tri dans ce que je voulais ou ne voulais pas dans ma vie.

Bien sûr, en tant que maman d’une petite fille, je voulais la remettre au centre de mes priorités. 

Car oui, je l’avoue, ne pas pouvoir être aussi disponible que je le voulais pour ma fille m’a beaucoup affecté pendant mes années de salariat.

Aujourd’hui, je peux le dire sans honte, je découvre enfin le plaisir que c’est d’être maman et d’avoir une relation épanouie avec ma fille de 7 ans.

la positive academy du burnout à l'entrepreneuriat

Auparavant, ce n’était pas le cas car j’étais pressée de la déposer à l’école pour arriver au travail à l’heure, pressée de boucler mes derniers mails pour aller enfin la récupérer avant la fermeture de la garderie et entendre “j’en ai marre d’être toujours la dernière à partir” et pressée de la mettre au lit le soir pour avoir enfin un peu de temps pour moi (c’est à dire 30 minutes, le temps de lancer une machine avant de m’écrouler dans le lit).

Sans compter les aménagement que je devais faire avec le travail pour pouvoir l’emmener à ses différents rendez-vous de suivi, les équipes pédagogiques avec l’école… (les parents d’enfants à haut potentiel me comprendront).

Donc clairement les contraintes du salariat ne me permettaient pas de trouver mon équilibre.

 

Et pour couronner le tout…

 

Comme dit le dicton (oui, je me sens d’envie dictons aujourd’hui) “la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre” et bien j’ai découvert cet été que moi aussi je portais de jolies zébrures*, comme ma fille.

*NDLR (enfin note de moi-même quoi) : les enfants (et adultes aussi) à haut potentiel sont appelés “zèbres”, terme inventé par la psychologue Jeanne Siaud-Facchin, spécialiste du haut potentiel, pour désigner les personnes à haut potentiel intellectuel ou “surdouées”.

Découvrir ou plutôt avoir cette confirmation après avoir passé des tests auprès d’une psychologue spécialisée a été une étape supplémentaire dans la construction de ma nouvelle vie.

Et c’est vrai qu’apprendre à 38 ans qu’on a toujours été “différente” peut faire bizarre mais en réalité cela m’a aidé à comprendre bien des choses qui remontent même jusqu’à mon enfance. [Je ferai peut être un article là-dessus un de ces jours, n’hésitez pas à me dire en commentaires ou par mail si cela pourrait vous intéresser.]

Grâce à cette confirmation, j’ai compris non seulement qu’il n’y avait rien qui clochait en moi (parce que je vous raconte pas, depuis qu’on l’a découvert chez ma fille il y a 2 ans et que j’ai commencé à lire pas mal de livres sur le sujet, c’est là que le petit hamster s’est mis à cavaler dans ma petite tête !) mais que surtout je ne m’étais jamais autorisée à m’écouter car je pensais être toujours à côté de la plaque…

 

A la découverte de mes envies

 

Qu’on soit bien d’accord, je ne me suis pas fait tatouer sur le front (ni sur les fesses) le mot HPI (haut potentiel intellectuel) car pour moi cela reste une démarche très personnelle qui m’a aidé dans mon introspection et dans la compréhension de mon propre fonctionnement.  Mais ce n’est absolument pas mon sujet de conversation préféré. Ça reste une “brique” dans la construction de mon parcours actuel.

Une brique qui m’a fait comprendre malgré tout que j’avais le droit d’oser et surtout que je n’avais plus à me forcer à faire ce qu’on attendait de moi mais ce que moi je voulais vraiment.

la positive academy du burnout à l'entrepreneuriat

Et ce que je veux, c’est être présente pour ma fille, ma famille mais aussi pour moi. Sans oublier pour autant mes rêves et mes ambitions.

C’est donc grâce aux réseaux sociaux que j’ai découvert cette opportunité qui m’a conduit à me lancer dans l’entrepreneuriat. Pourtant, aussi loin que mes souvenirs remontent, je n’ai pas eu d’envie vibrante de devenir entrepreneur un jour… 

Tout simplement parce que je pensais que je n’arriverai jamais à trouver une idée originale et que pour moi, trouver l’invention du siècle était la seule façon de devenir entrepreneur.

Depuis toujours, en revanche, j’ai ce besoin d’indépendance et d’autonomie très fort. Oui, je l’avoue, j’aime bien me retrouver seule avec moi même et je ne m’ennuie jamais car j’ai toujours pleins de choses à faire ou à découvrir (et ça c’est en lien avec le paragraphe précédent).

J’ai souvent du mal à supporter les environnements très bruyants et j’aime travailler dans le silence (bon mis à part mon chat qui aime me faire la causette de temps en temps !)

Finalement cette opportunité entrepreneuriale en ligne cochait aussi toutes mes cases à ce niveau là. Et pourtant c’est un métier dans lequel le relationnel est très présent car j’en ai aussi besoin malgré tout ! Je travaille non seulement en collaboration avec une équipe hyper bienveillante et toujours de bon conseil mais je passe aussi beaucoup de temps au téléphone avec des personnes pour comprendre leurs besoins ! Créer du lien est essentiel pour pouvoir à mon tour les aider et leur apporter des solutions concrètes.

 

Aujourd’hui, où est-ce que j’en suis ?

 

Cela fait 5 mois désormais que je me suis lancée dans l’aventure et je dois avouer que je m’y sens complètement épanouie à l’heure actuelle !

Mais surtout je m’autorise à écouter mes envies et à ne plus me dire “il faut que”. Donc si un jour je sens que cette aventure ne me fait plus vibrer et que j’ai besoin d’autre chose, je ne me mettrai pas la rate au court-bouillon à nouveau…et j’irai chercher ce qui me donnera envie de me lever chaque matin.

La découverte de mon atypisme m’aura au moins débloqué la dessus, je n’ai pas besoin de me forcer à rentrer dans une case et je n’ai plus à être en permanence “la bonne élève” pour plaire aux autres

Je m’offre le choix désormais et j’explore tout ce qui me tente. Depuis un an maintenant, j’ai appris et découvert énormément de choses et je me suis beaucoup formée sur tous les sujets qui m’intéressaient comme le blogging, la psychologie positive, la lithothérapie, les réseaux sociaux, l’entrepreneuriat digital, bref je suis devenue un vrai couteau suisse ! Et surtout : JE M’ÉCLATE !

Si un jour j’ai envie de reprendre un travail salarié, croyez bien qu’il n’y aura pas de trous dans mon CV, bien au contraire !

Mais à l’heure actuelle, ce n’est pas au programme car ce projet me prend les tripes (entre ça et la rate au court-bouillon, c’est très glam ce que je raconte…) et tous les matins je me lève en ayant hâte que la journée commence ! 

Je m’auto-challenge et je m’auto-récompense pour chaque petite victoire et je suis convaincue que ce n’est que le début d’une très belle aventure !

 

Je pense d’ailleurs que je vais vous partager un peu plus de mon parcours entrepreneurial sur ce blog, tout en continuant bien sûr à vous partager du contenu positif mais pour moi les 2 sont liés car c’est tout ce parcours qui m’a amené là où j’en suis aujourd’hui !

Et pour terminer cet article, je vous mets en petit bonus ci-dessous, ma première interview  (oui parce que j’espère qu’il y en aura d’autres !) sur Youtube dans laquelle je vous retrace aussi mon parcours. 

Encore une fois, mille mercis pour vos partages sur mes articles, ça me fait chaud au cœur (à ce jour mon dernier article a été partagé près de 200 fois !!! c’est ouf !)

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