Sélectionner une page

En voilà une bonne question ! Mais en fait,  la première fois que j’ai entendu parler d’auto-sabotage, je dois avouer que je ne savais pas vraiment de quoi on parlait !

Honnêtement, qui d’entre nous se lève le matin en se disant : “Yes ! ça va être une bonne journée aujourd’hui, je vais encore m’auto-saboter à mort !”. Pourtant, nous l’avons tous fait un jour ou l’autre…

Et oui, le pire c’est qu’on en a pas toujours conscience…mais alors pourquoi je m’auto-sabote ?

Une petite définition de l’auto-sabotage

 

Finalement, définir l’auto-sabotage, ce n’est pas compliqué : ce sont toutes les actions que l’on va faire ou que l’on ne va pas faire justement et qui vont nous empêcher de réussir et d’atteindre nos objectifs.

En fait, c’est une façon de protéger notre égo parce que c’est bien plus facile finalement de dire que ce n’était pas fait pour nous, plutôt que de tenter, quitte à échouer. L’échec fait mal à notre égo, alors forcément, on le fuit !

Par exemple : c’est cette promotion que l’on va refuser parce qu’on a peur d’échouer ou ce poste auquel on ne va pas postuler de peur de se faire bouler propre et net par le recruteur qui nous rira au nez d’avoir osé tenter notre candidature. On a peur d’être pris pour un imposteur, un fraudeur qui tente des trucs complètements bizarres et qui va se faire griller direct !

L’auto-sabotage, c’est se cacher derrière cet espèce de syndrome du perfectionniste qui préférera ne pas faire quoi que ce soit tant qu’il n’est pas sûr à 3000 % que ça va marcher.

C’est comme commencer un régime et au premier écart, se dire que de toutes façons c’est foutu, on n’arrivera jamais à perdre ses 5 kilos en trop alors autant se noyer direct dans le pot de Ben&Jerry’s (Cookie Dough, svp !) parce qu’on ne mérite pas de les perdre, ces kilos en trop.

Souvent on peut aussi se cacher derrière les problèmes des autres en voulant les aider, alors que finalement il n’y avait pas de nécessité vitale de le faire, mais au moins on pourra se dire “oui, mais c’est pas de ma faute, elle avait vraiment besoin de mon aide, je pouvais pas la laisser tomber alors j’ai pas eu de temps pour moi”. C’est ça ! Jouer à la victime, il n’y a rien de mieux pour s’auto-saboter !

peur de l'échec

Une perception erronée de nos capacités 

 

En réalité, l’auto-sabotage c’est juste cette perception erronée que nous avons sur nous même et sur notre capacité de réussir les choses. On se dit qu’on ne mérite rien de bon et qu’on est pas digne de réussir, alors on s’auto-sabote !

L’une des méthodes les plus efficaces et internationalement connue est la procrastination ! Aussi simple que cela, on repousse, on repousse, on repousse, jusqu’au jour où…trop tard, l’occasion nous est passée sous le nez !

Pour reprendre l’exemple du régime : pourquoi tout le monde attend le lundi pour commencer ? Le fameux “lundi, je m’y mets !” (oui oui, même moi je l’ai dit…) et bien oui, c’est une forme d’auto-sabotage, parce qu’à part avoir 3 kilos de lasagnes et 18 pots de mousse au chocolat à finir dans le frigo et personne à qui les refourguer, je ne vois pas ce qui nous empêche de commencer quand on le décide !

Pourquoi tenter de réussir quelque chose qu’on a jamais eu de toutes manières et qu’on n’aura jamais (ça c’est ce qu’on pense) ? On ne connaît pas ce qui se cache derrière cette réussite alors autant rester bien au chaud, dans cette bonne vieille zone de confort finalement. Au moins, ça fait moins peur et c’est douillet, on connaît bien.

 

“Ceux qui abandonnent ne gagnent jamais, ceux qui gagnent n’abandonnent jamais.” Napoléon Hill

 

Sommes-nous conscients de notre auto-sabotage ?

 

Vous l’aurez compris, on n’est pas toujours conscient de l’auto-sabotage que l’on se fait subir tout seul comme un grand.

La plupart du temps cela est ancré en nous profondément car ça fait partie de notre éducation et que l’on a toujours vu notre entourage agir de la sorte, donc finalement, rien d’anormal en soi.

On fait ce que les autres attendent de nous et rien de plus, prendre des risques en sortant de sa zone de confort et faire les choses différemment de ce qu’on a toujours connu est inenvisageable parfois. 

Suivre les règles imposées par les autres est bien plus rassurant et on préférera abandonner avant même d’avoir tenté quoi que ce soit parce qu’on ne veut pas échouer. 

Inconsciemment, on ne se lance pas, car faire quelque chose de nouveau, c’est oser être vulnérable et être vulnérable, c’est oser être soi-même, et ça, ça fait peur quand on ne l’a jamais fait !

Pourtant, la vulnérabilité est une véritable puissance. Malheureusement, à l’heure actuelle, être vulnérable, c’est être faible dans l’esprit de bien trop de personnes. La vulnérabilité et la performance peuvent très bien s’associer sans nous empêcher de devenir meilleurs et c’est ça, la véritable puissance. Parce qu’être vulnérable, c’est oser souffrir et bien souvent, la souffrance fait grandir et avancer.

apprendre à s'aimer

A qui la faute ?

 

Mais le problème peut aussi venir du fait que l’on ne se connait pas suffisamment bien et que la majorité d’entre nous vit principalement dans le passé. Se sentir “redevable” en quelque sorte envers notre environnement familial et on ne pas vouloir le froisser en réussissant parfois des choses que tout le monde pense impossible à réussir. 

On a cette espèce de loyauté qui nous retient, un peu comme ces exercices de fitness où on doit courir avec un élastique à la ceinture qui nous tire vers l’arrière pour renforcer notre résistance.

Donc, on aura  beau courir de toutes nos forces vers cet objectif avec tout le peps dont on dispose, au bout d’un moment, l’élastique nous ramène d’un coup sec en arrière quand on a épuisé toute cette énergie.

 

L’auto-sabotage c’est un comportement émotionnel, mais finalement, si on sait l’observer, ce n’est pas une finalité en soi. Il faut plutôt le voir comme une clé qui va nous apprendre à mieux nous connaître. Au final, l’auto-sabotage est un comportement protecteur inconscient mais c’est justement là qu’il faut aller creuser : de quoi est-que cela me protège exactement ?

 

Comment arriver à switcher notre état d’esprit ?

 

“Mieux vaut avoir des regrets d’avoir foiré quelque chose plutôt que d’avoir des remords de ne pas l’avoir fait “ Steves DOUPEUX, “Osérologue”, Philosovie.com

 

Il n’y a pas de secret, si on n’expérimente pas, on ne sort pas de notre zone de confort. C’est important de faire l’expérience de la vie et d’oser être vulnérable. Être vulnérable, c’est tout simplement être vivant.

S’autoriser à kiffer sa vie, c’est une décision à prendre mais dans ce cas précis il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir. C’est un cheminement à faire, et qui peut prendre du temps. Le problème ne vient pas de notre discipline ou de notre volonté, c’est notre cerveau qui pilote et à qui il faut apprendre à ne plus avoir peur de l’adversité. 

Parce qu’en fait c’est là tout le noeud, c’est que l’on a peur de ce que la vie va nous mettre sur notre route. Et pour cela il faut développer notre confiance en nous et s’entraîner avec des choses simples et des petits objectifs.

Notre cerveau n’étant pas prêt au changement il faut y aller pas à pas et accepter que cela sera un processus plus ou moins long. Mais surtout ce qu’il faut garder en tête c’est “qu’est ce que je gagne à ne pas changer la situation ?” “Quelle est ma peur derrière tout ça ?”

Il est essentiel d’identifier la peur et surtout de l’accueillir pour mieux la comprendre. Lorsque l’on fuit nos peurs, on ne fait que la nourrir et elle est de plus en plus présente. Tandis qu’en la comprenant, en cherchant sa source, on arrivera mieux à la défaire et à continuer d’avancer. Eviter la peur ne résoudra rien, bien au contraire.

responsable de notre bien être

Nous sommes responsables à 100 %

 

Blâmer les autres sur notre échec ou notre non-action pour sortir de notre zone de confort n’est pas envisageable. 

Nous sommes responsables de notre mal-être tout autant que notre bien-être, alors pourquoi rejeter la faute sur les autres quand quelque chose va mal ?

Il ne faut pas essayer de plaire aux autres à tout prix car sinon on s’oublie totalement et c’est à ce moment là que le ressentiment est le plus fort. Mais surtout il est important de parler en bien de soi-même, de ne pas se négliger et prendre soin de soi avant tout !

La priorité c’est vous-même !

Pour ne pas se décourager, il faut se concentrer sur les plus petits objectifs et ne pas essayer de voir à trop long terme au risque de se décourager trop vite. Il ne faut pas regarder l’escalier tout entier mais juste la première marche, puis la suivante.

 

D’ailleurs, je vous conseille ce très bon article pour apprendre à ne plus subir votre vie !

 

Mais surtout c’est important d’apprendre à faire face à l’échec tout autant que de se récompenser lorsqu’on a atteint un premier mini objectif ! On a le droit de ne pas réussir et on a surtout le droit de ne pas être parfait ! Mieux vaut fait que parfait !

Enfin pour ne plus tomber dans l’auto-sabotage, pourquoi ne pas se motiver grâce à quelques affirmations positives pour s’envoyer de bonne ondes et comprendre que l’on mérite de bonnes choses dans notre vie ?

 

Et vous, quelles sont vos affirmations qui vous motivent au quotidien ?

 

Pour finir

 

Prendre conscience de son auto-sabotage ce n’est pas simple et c’est un processus qui prend du temps à transformer mais c’est POSSIBLE. Ce ne sera pas simple tous les jours, il faut se challenger pour sortir de sa zone de confort mais c’est la seule possibilité pour atteindre ses objectifs et ses rêves. Le plus important à garder en tête : se mettre en action tous les jours et appliquer vos connaissances ! Vous aurez beau écouter tous les podcasts et lire tous les livres de développement personnel de la Terre, si vous ne vous bougez pas les miches, à un moment donné, personne ne pourra vous aider à part vous-même ! 

 

Un grand merci aussi pour vos commentaires de plus en plus nombreux sous mes articles et surtout pour tous vos partages ! Cela me fait chaud au coeur de voir que mes articles vous plaisent et ça me motive encore plus à continuer de partager sur mon blog ! 

 

Crédits photos : Unsplash

Ça vous a plu ? pour partager, c'est ici !
  • 44
    Partages